Portrait

Une séance argentique avec Justine à Besançon

Pour les plus jeunes qui ne connaissent pas forcément le procédé, je vais tout d'abord détailler ce que veut dire “argentique”.

Rassurez-vous, cela n’a rien à voir avec le coût de la séance ! Il s’agit de l’ancienne méthode, avant que le numérique n’ait été utilisable par le commun des mortels.

Pour le réaliser, j’utilise des boitiers dédiés dans lesquels je mets des films (ou pellicules). Je travaille en noir et blanc (nitrate d’argent qui donne son nom au procédé) et en couleurs et je développe mes films à la maison en N&B et en couleurs (ce qui est plus rare). Ce procédé permet de ne pas attendre les envois puis retours des labos photos spécialisés et également de choisir les paramètres les plus adaptés en fonction des conditions de prise de vue et pellicules choisies.

Ensuite, je scanne les négatifs avec un scanner haute résolution, ce qui me permet de fournir des images au format numérique aux clients (jpg); Le traitement est léger et je me limite à adapter la luminosité et les couleurs.


Ici avec Justine, nous nous sommes organisés pour réaliser le shooting par beau temps, ce qui est préférable pour deux raisons : le procédé demande un peu plus de lumière que le numérique d’une part, et d’autre part je suis très réticent à sortir de vieux boitiers (même si j'en ai une petite collection) sous la pluie. Idéalement, comme convenu, la tenue avait été prévue pour bien rester dans un style “ancien” même si les photos laissent apparaître des détails parfois modernes de Besançon.
Pourquoi l’argentique ?

- Des images au look unique

- Des formats variés (photo carrée, 24x36)

- Un rendu des couleurs et des contrastes très liés à la pellicule utilisée

- La surprise au développement (impossible de regarder les photos avec Justine derrière le boitier pour avoir une idée du résultat… il faudra attendre !)

- La possibilité de faire des images uniques sans passer par un logiciel de traitement(doubles expositions…). 

Bref c’est assez génial mais un peu plus risqué que le numérique. Dans le doute j’ai toujours avec moi en complément un boitier numérique que j’utilise sur les photos les plus “coup de cœur” que je ne souhaiterais pas manquer. Je n’ai jamais à ce jour raté de développement mais je sais que cela pourrait arriver. Pour assurer le coup j’essaie dans la mesure du possible d’utiliser plusieurs pellicules; cela permet aussi de varier les rendus sur une même séance. Attention toutefois, selon le matériel utilisé, une pellicule peut correspondre à 36 prises de vues, donc il est difficilement envisageable de shooter plus de 3 films dans ces conditions, cela prend du temps. De plus j’ai tendance à m’appliquer plus encore qu’en numérique (le coût de la photo mal cadrée ou floue n’est pas le même) pour chaque image, ce qui peut prendre un peu plus de temps.

Pour résumer, il s’agit d’une expérience intéressante par son côté “vintage” aussi bien à la prise de vue qu’au regard des photos produites. Idéalement, la phase de prises de vue permettant un peu moins de souplesse, je propose soit de réaliser une séance numérique complète au préalable où éventuellement quelques images en début de séance afin que toutes les images soient réalisées en confiance et dans une ambiance détendue, ce qui peut parfois s'avérer délicat au début d’une première séance.

Cette remarque s’inscrit pleinement dans le cadre d’une recherche de qualité, et de la réalisation de photos les plus naturelles possibles.

Matériels utilisés : CANON A1 PROGRAM, MAMIYA645 PRO

Films : Lomography BERLIN (N&B) et Kodak Portra 160 (Couleurs)

No items found.
ME CONTACTER
Travaillons ensemble
Qui suis-je ?
Apprenez en plus sur moi